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  • Photo du rédacteurGabrielle

Je crois qu'on ne comprend bien que ce qu'on ressent

Dernière mise à jour : 19 févr.

J'ai découvert le souffle-voix à un moment de ma vie où je souhaitais relâcher sur le contrôle, la performance, le faire. J'avais besoin d'ouvrir des espaces de création sans but, sans plan préétabli, sans objectif, sans résultat attendu.

Comme tout le monde, j’ai traversé des périodes difficiles. J’ai alors compris que mon équilibre passe par des choses très simples qui me donnent du plaisir et de la joie.

J'ai repris le chant, l’écriture, et la pratique sportive, qui avaient été si importants dans ma jeunesse.

Puis, le souffle-voix est apparu comme une évidence. J’allais passer une audition pour entrer à l’Atla, une école de musique à Paris. Je sentais que ma voix était cadenassée, que je ne respirais pas suffisamment. Je me souvenais de la liberté et de la clarté de ma voix d’enfant. Je voulais la retrouver.

J’ai alors cherché sur internet, et trouvé un praticien de souffle-voix : son site parlait de "réparer l’instrument". C'était de cela dont j’avais besoin. Et lors de ce premier stage, je me suis dit que je voulais respirer ainsi toute ma vie !

Quelques semaines plus tard, des amis, à qui je racontais ma découverte, m’ont parlé de Jon del Vas, un praticien espagnol de souffle-voix. Il ouvrait une formation de formateurs. Je n’ai pas hésité une seconde. Au début j'avais entrepris cette formation pour moi-même. Jusqu'au jour où il est devenu évident que je souhaitais partager la joie que cette pratique me donne.

Comment décrire ma pratique du souffle-voix ?

J’apprends à respirer en conscience mais sans volonté. Ainsi j’apprends à chanter avec une voix libre, avec ma voix. Et maintenant je chante comme je respire ! Tout le temps.

Sur un plan plus technique, cela m'aide à mieux connaître mon corps, à développer un ressenti plus fin de ce qui s’y passe. La pratique du souffle-voix enlève les tensions une à une. C’est essentiel pour moi. J’exerce un métier intellectuel depuis 15 ans, dans un effort constant de performance. À force, je ne sentais plus grand chose à part une fatigue profonde. J’étais dans ma tête et dans le contrôle. Avec le souffle-voix, je suis dans mon corps, et le non-faire. Enfin pas tout le temps non plus...

Quels sont mes plus grands bénéfices ?

Au début j’avais du mal à intégrer la respiration au chant. Maintenant j’intègre le chant à la respiration. Et mon chant évolue : ma voix se libère. J’ai davantage de plaisir à chanter, et c’est une joie immense de produire des sons que je trouve beaux. D’ailleurs j’apprécie ma voix depuis que je laisse l’esthétique de coté et me repose dans ma respiration.

Ma façon d’être en relation avec les autres a beaucoup évolué aussi. Je me sens plus tranquille. Et j’ai de l’espace mental et physique pour (m’)inspirer. Notamment j'écris des chansons.

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Ce que je veux transmettre ?

Le souffle-voix me fait du bien physiquement, psychiquement, émotionnellement et artistiquement. J’ai envie de partager cela, de proposer à d’autres les clés que j’ai découvertes. J’ai toujours aimé accompagner, conseiller. C’est ce que je fais depuis plus de 15 ans. La différence c’est qu’il ne s’agit plus de transmettre des concepts ou des contenus, mais une expérience. Transmettre le souffle-voix c’est proposer une expérience physique et émotionnelle. Et ça fait bouger la psyché. Je trouve ça encore plus fort : chacun peut tricoter à partir de son expérience propre. Alors que s’approprier un concept mouliné par quelqu’un d’autre, c’est très compliqué. Je crois qu’on ne comprend bien que ce qu’on ressent, et que c’est cela qui nous fait évoluer.


Rien n'arrive vraiment par hasard

Enfant, je voulais être poète et composer de la musique. J’ai joué du piano, chanté en chorale et pris des cours de danse. J’écrivais. J’ai fait beaucoup de sport aussi.

Après le bac, j’ai filé en philo pour me poser plein de questions métaphysico-mystiques, avant de devenir mère et d’apprendre un « vrai » métier au Celsa. J’exerce comme consultante depuis 15 ans, dont 10 en freelance.

Au fond j’ai toujours cru au pouvoir des mots, à leur fonction performative. Entre la voix, les mots, le souffle, la poésie et la communication, les ponts sont multiples.




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