Lorsqu’on a le trac, quelle que soit son intensité, on peut avoir tendance à déconnecter de notre public. Car toute notre énergie est employée à contenir notre stress et réduire le trac pour éviter la voix qui tremble, le trou de mémoire… Or c’est bien cette attention envers notre public, qui conditionne la qualité de notre intervention et de nos interactions avec lui. C’est aussi un antidote précieux au trac.
Pour réduire le trac, il est crucial de développer une capacité à rester présent et concentré.
Cela implique de se focaliser sur le moment présent, d’écouter activement son audience et de ne pas se laisser distraire par ses propres pensées anxieuses.
Pour y arriver, pas de secret grandiose, mais trois clés pour que vous ayez de la disponibilité pour votre audience :
- Récupérez une respiration optimale : un cerveau bien oxygéné est aussi plus disponible et à l’écoute.
- Pratiquez la pleine conscience sous forme d’exercices de méditation et ou de respiration pour renforcer votre capacité d’attention et de concentration.
- Répétez, répétez, répétez. L’enjeu est d’intégrer votre déroulé et votre texte de manière à pouvoir vous en détacher, et savoir à tout moment où vous en êtes, surtout si vous devez répondre à des questions au fil de votre présentation.
Que faire si vous oubliez une partie ?
Rassurez-vous, c’est sans doute une partie peu importante. Ce qu’on oublie est rarement essentiel.
En développant votre attention, vous décuplez votre aisance pour faire des pauses, vous adresser à votre audience, répondre éventuellement à des interrogations, faire face aux imprévus… vous avez davantage d’attention à consacrer à votre audience, et c’est un facteur clé de confiance, un atout indéniable pour réduire le trac.
Réduire et gérer son trac est possible. L’attention est une des clés pour y parvenir.