Depuis une trentaine d’année, la méditation s’installe progressivement dans nos établissements de santé pour accompagner les personnes malades du cancer, de la dépression, etc. Scientifiques et médecins du monde entier étudient ses multiples bénéfices. Parmi lesquels, la réduction durable de l’état de stress, du risque de rechute dépressive, de la production d’hormones telles que le cortisol qui cause des états inflammatoires…
La pratique de la méditation agit sur l’ensemble du cerveau, notamment sur l’Insula, zone dédiée aux émotions, perceptions, à la conscience de soi, à la dépendance.
Le souffle-voix : des analogies avec la méditation en pleine conscience
Avant de découvrir le souffle-voix, j’ai découvert la méditation en pleine conscience. Initiée par Holy Niemela (elle-même formée par Jon Kabat-Zinn), j’ai pu expérimenter ses bienfaits face à la dépression. Au-delà, la méditation m’a réouverte au monde, en commençant par mon corps. En prenant le temps de ressentir, de voir, d’écouter, de toucher… et de reconnaitre la qualité de ces sensations, et les émotions qu’elles m’offrent, j’ai redécouvert une autre façon de vivre, plus heureuse, tout simplement.
Je retrouve dans la pratique du souffle-voix, ce que j’ai découvert avec la méditation en pleine conscience : cette même qualité de présence à soi, à ses sensations, cette même invitation à se laisser traverser par ses émotions, ses pensées grâce à l’ancrage dans mon corps et mes sensations. Je cultive également avec le souffle-voix une conscience dans le non-faire : quand je pratique c’est mon corps qui respire et qui chante, c’est ma voix générée par le souffle qui nettoie les tensions. Et j’observe et ressens, en mettant ma volonté de côté. Comme en méditation en pleine conscience.
Je vous invite à découvrir ce documentaire d’Arte qui fait le point sur l’état de la recherche sur la méditation, et montre comment cette pratique corporelle « ouvre les portes d’une véritable pharmacie intérieure ».
« Les étonnantes vertus de la méditation », à voir en replay jusqu’au 10 novembre 2020 (Réalisation : Benoit Laborde, 2017).